AMENAGEMENT RUE GROISON

 C'est la fin d'un long feuilleton : en décembre, la Ville de Tours a arrêté le projet définitif d'aménagement de la rue Groison ^(*), dans sa partie comprise entre la rue de la Pierre et l'accès sud de la résidence Saint-Grégoire. 

Le projet, qui fait suite à la réalisation d'un plateau surélevé en 2014 à l'angle de la rue Losserand, comprendra notamment l'élargissement du trottoir au carrefour des rues Groison et de la Pierre.

Sécuriser le cheminement des piétons

La chaussée sera par ailleurs recalibrée sur une largeur de 3 m, entre l'accès nord de la résidence Saint-Grégoire et l'accès à l'Institut du travail social (ITS). 
Sur ce tronçon, qui intégrera un « coussin berlinois » et un ralentisseur afin de diminuer la vitesse des véhicules, le trottoir actuel fera l'objet d'une reprise et, si possible, d'un élargissement.
Enfin, entre la voie conduisant à l'ITS et la rue Losserand, partie où la circulation est passée à double sens, le stationnement sera réorganisé d'un seul et même côté (à l'ouest). Avec, sans doute, la suppression d'une ou deux places pour que les véhicules puissent se croiser sans trop de soucis. 
L'ensemble de ce chantier de voirie, que la Ville réalisera en régie directe, devrait être achevé pour la fin du mois de juin. En préambule, ErDF va procéder à des travaux sur le réseau électrique.
Au final, ce réaménagement de la rue Groison devrait permettre de sécuriser le cheminement des piétons (en particulier des élèves se rendant au collège Léonard-de-Vinci), tout en réduisant la vitesse et la circulation de transit des véhicules sur cet axe. 
Reste que le passage à double sens entre l'accès sud de Saint-Grégoire et l'ITS ne recueille pas, loin de là, l'adhésion de l'association Pitrichacha (Pilorget-Trianon-Champ Chardon) qui en pointe le caractère potentiellement accidentogène. 
« Le permis de construire de l'opération immobilière (80 appartements et 20 maisons de ville) portée par Icade, à côté de l'ITS, tient compte de ce double sens, répond Yves Massot, adjoint à la circulation. Il est donc difficile de revenir dessus aujourd'hui. »

(*) Cet axe est fréquenté, en moyenne, chaque jour, par 2.500 véhicules.